Hormone stéroïde : définition illustrée avec explications
Des conversions et un catabolisme supplémentaire se produisent dans le foie, dans d’autres tissus “périphériques” et dans les tissus cibles. Les cibles intracellulaires directes de ces seconds messagers
ne sont pas encore toutes clairement définies. Signalons simplement ici les
protéines kinases A, G et C, sensibles respectivement à l’AMPc, au GMPc et au
diacylglycérol.
- Les types de tyrosines kinases associées sont nombreuses et
varient avec le récepteur considéré. - En raison de leur lipophilie, les hormones stéroïdes sont capables de traverser la barrière hémato-encéphalique.
- Pour que les hormones stéroïdes traversent la bicouche lipidique des cellules, elles doivent surmonter les obstacles énergétiques qui les empêcheraient d’entrer ou de sortir de la membrane.
- Ils sont en
effet tous constitués d’une seule chaîne polypeptidique possédant 7 segments
transmembranaires en hélice a (figure
9-32).
Les récepteurs de type anticorps sont spécifiques au
système immunitaire ; ils seront donc envisagés au chapitre 10 traitant des mécanismes de défense. L’interaction hormone récepteur conduit à des réponses soit immédiates soit légèrement retardées. Les trois autres catégories de récepteurs interviennent
dans la transmission de nombreux messages hormonaux, parahormonaux ou relevant
de modulateurs locaux qui nous intéressent ici. Les récepteurs “canaux” interviennent
essentiellement dans la transmission de signaux relatifs à la modulation du
potentiel de membrane et à sa propagation au niveau synaptique.
Les hormones amines (dérivées de la tyrosine)
La spécificité d’effets en fonction du type de
cellule-cible paraît, elle, liée à des différences dans les unités de
transcription activées plutôt qu’à l’existence de différents types de
récepteurs activant chacun des unités données. Ainsi par exemple, les
récepteurs aux glucocorticoïdes ou à la testostérone sont les mêmes dans
les différents types de cellules-cibles. L’anomalie réside ici en un défaut de
synthèse du récepteur ; il en résulte des individus génétiquement
mâles mais au niveau desquels l’expression phénotypique de l’ensemble des
traits masculins est bloquée par manque du récepteur requis.
- Le Ca2+
peut donc être considéré comme une sorte de “troisième
messager” ; il agira soit directement sur l’activité de différents
systèmes effecteurs soit via différents types de protéines fixant le Ca2+
(voir plus loin et figure 9-34). - Il y a donc dans ces conditions une diminution de la quantité de
second messager au lieu d’une augmentation (figure 9-31). - L’étude
de cette partie de l’organisme permet de comprendre le lien entre le système
nerveux et le système hormonal, elle montre également qu’il existe une hiérarchie
entre les hormones et ce qu’est une rétrorégulation. - En effet, la queue aliphatique sur le cholestérol a une interaction très favorable avec l’intérieur des bicouches lipidiques.
- Chez les insectes, les principales hormones stéroïdes sont les ecdystéroïdes, dont la 20-hydroxyecdysone.
- Il doit donc exister
un mécanisme sélectionnant les unités de transcription à activer en fonction
des effets à obtenir.
Les stéroïdes ovariens sont les œstrogènes et la progestérone, et, à un moindre degré, les androgènes. Commenter sur un schéma fourni les particularités structurales et vasculaires du complexe hypothalamo-hypophysaire. Toutes les
hormones hypothalamiques et antéhypophysaires sont protéiques.
2. Action via récepteurs
Cette étape n’intervient pas au niveau des
récepteurs déjà dimèriques comme celui de l’insuline par exemple. La liaison
ligand-récepteur induit un changement de structure des domaines cytoplasmiques
qui permet l’activation des tyrosines kinases. Il en résulte une
phosphorylation croisée des deux chaînes, le domaine cytoplasmique d’une
chaîne phosphorylant l’autre. Ces phosphorylations induisent l’apparition de
sites à haute affinité pour des protéines substrats.
Les hormones stéroïdes entrent et sortent facilement de la membrane dans des conditions physiologiques. Ils ont démontré expérimentalement qu’ils traversaient les membranes à une vitesse proche de 20 µm/s, en fonction de l’hormone. Définition d’une hormone
les hormones sont
des Molécules chimiques informatives,
sécrétée par des cellules endocrines
dans le sang suite a
une stimulation.
Les récepteurs
Les récepteurs du système RCPG constituent sans nul doute la famille la plus
nombreuse des récepteurs membranaires. Ils sont en
effet tous constitués d’une seule chaîne polypeptidique possédant 7 segments
transmembranaires en hélice a (figure
9-32). L’extrémité N-terminale est localisée dans le milieu
extracellulaire et porte des sites de glycosylation. L’extrémité C-terminale
est cytosolique et présente des sites de phosphorylation.
Régulation de la concentration sanguine des hormones
Les récepteurs RCTK exercent leurs effets par
l’intermédiaire de protéines cytoplasmiques qui leurs sont associés et qui
possèdent une activité tyrosine kinase. Ils sont constitués de chaînes
polypeptidiques n’ayant qu’un seul segment transmembranaire. Leur activation par
fixation du ligand induit en général une dimèrisation (parfois une
oligomèrisation) de chaînes induisant à son tour une activation des tyrosines
kinases associées (figure 9-37).
1. Généralités introductives
Ils ont des structures très proches avec, notamment des sites de liaison à
l’ADN comportant deux complexes de coordination de type “doigt de
zinc”. Ils se présentent sous forme de gros hétéro-oligomères
comprenant des sous-unités protéiques associées à une unité de type HSP 90
inhibant leur association au site de liaison de l’ADN. La liaison
hormone-récepteur induit le relarguage de cette unité (figure
9-30).
Stéroïdes biologiques et stéroïdes synthétiques
Le complexe H-R se fixe sur une protéine réceptrice (accepteur ou élément de réponse à l’hormone) localisée au niveau d’un gène cible sur l’ADN . Les différentes hormones ont des récepteurs spécifiques qui reconnaissent des éléments de réponse propre chaque hormone a un effet propre sur le génome. Avant d’envisager plus en détail ce système, rappelons que les mécanismes
intervenant dans le contrôle de canaux ioniques en rapport avec la génération
de potentiels d’action ou de jonction sont envisagés au chapitre 8 traitant du système nerveux.
L’encombrement stérique des ligands de grande taille
empêche ce type de fixation qui implique alors soit les boucles
extramembranaires de la partie N-terminale, soit l’interface entre ces boucles
et la membrane. ✅ Chez les arthropodes, l’ecdysone et les ecdystéroïdes sont des hormones de mue (exuviation des insectes et crustacés par exemple), que l’on retrouve également anabolisants légaux france en quantités importantes dans de nombreuses plantes (phytoecdystéroïdes). Les brassinostéroïdes sont des hormones de développement des plantes, comme l’eau de saule par exemple qui est une hormone de croissance. Les enzymes qui catalysent les étapes individuelles du cholestérol aux hormones stéroïdiennes peuvent être perturbées par des anomalies génétiques.